Organisée par le laboratoire Foton (Jacky EVEN) et le LAC de l’ENS Cachan (Emmanuelle Deleporte), l’objectif de cette journée « pérovskites hybrides » est de réunir l’ensemble de la communauté scientifique Française travaillant, ou souhaitant investir, sur le sujet des pérovskites hybrides, et d’engager une réflexion sur la structuration de cette communauté.
Les pérovskites hybrides en couches ont longtemps occupé le devant de la scène en partie pour leurs propriétés optiques exceptionnelles, mais aussi pour la grande flexibilité offerte en termes d’élaboration, d’auto-assemblage et de synthèse chimique. L’histoire des pérovskites hybrides 3D pour le photovoltaïque s’accélère brutalement, après quelques résultats initiaux Japonais et Coréens, au milieu de l’année 2012 sous l’impulsion conjointe de deux équipes: l’équipe de l’EPFL et l’équipe d’Oxford. Les rendements photovoltaïques record obtenus atteignent très rapidement 10% (2012), 15% (2013) puis 20% (2014). Ces progrès reposent à la fois sur de nouveaux procédés d’élaboration et de dépôt des pérovskites hybrides, une meilleure compréhension des phénomènes fondamentaux, une meilleure maîtrise de la physico-chimie des matériaux, mais aussi sur de nouvelles architectures de cellules solaires ou de composants optoélectroniques. Très récemment, une première démonstration de luminescence blanche de pérovskite 3D semble indiquer que l’histoire de ces matériaux pourra également s’inscrire dans le domaine de l’émission de lumière.